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RESIDENCE DE CREATION :

DANSER DANS MON PETIT SALON SANS ME POSER DE QUESTIONS

POESIE-DANSE-INVESTIGATION AUTOUR DE LA VIRILITE

« Le plus naïvement possible, je me lance dans une investigation sur le concept de virilité. En conversant autour de moi, en collectant des paroles, en écrivant, en lisant, en bougeant mon corps dans des culottes en dentelle, en satinette, en ouatine, pour hommes bien sûr. Ca va prendre la forme d’un poème fleuve en patchwork, ça va être une pensée qui se trouve en avançant mathématiquement, ça va se demander ce qu’on fait des mots encombrants, ça va finir en comédie musicale grandiose, ça va danser sans se poser de questions, ça observera calmement la colonisation totale de nos imaginaires à toustes. » Maxime Potard, note d’intention.

Danser dans mon petit salon active sous un prisme nouveau les questions de genre, d’identité dans une approche esthétique résolument contemporaine. La poésie chère au collectif dialogue avec une recherche sur le costume et sur le mouvement largement inspiré du voguing et du waacking.

Les premiers jours de résidence sont consacrés à la poursuite de l’écriture chorégraphique et textuelle. La semaine prochaine, l’équipe au complet travaillera également sur les costumes et les éléments scénographiques.

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Infos pratiques

Du 31 JAN au 11 FEV – HÔTEL DES POSTES – JUVIGNAC

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Détachement International du Muerto Coco / Projet de Maxime Potard

Maxime Potard a étudié au Conservatoire National de Région de Bordeaux, il y a passé trois ans, il a joué du Tchekhov et du Racine, mais a aussi découvert Emmanuel Adely. Ensuite il est venu à Aix-en-Provence pour intégrer la Formation Professionnelle d’acteurs du Théâtre des Ateliers, la Compagnie d’Entraînement. Il y a compris que ce qu’il aime, c’est la poésie contemporaine, ce qu’il aime, c’est se prendre pour un peintre et créer de grandes fresques sonores qu’il joue dans son salon, puis derrière des pupitres, puis sur des tables, puis sur des podiums rétro-éclairés, et puis en dansant maintenant. Il a co-fondé le Coq est mort, et a intégré pour quelques années l’équipe artistique du Théâtre des Ateliers avec Alain Simon. Il est ténor. Il s’est découvert une oreille absolue et donc se la pète grave. Il bidouille du son. Il chante. De la poésie. Co-fondateur du Petit Milan (catering itinérant de la Toy-Party), il cuisine sur talons, et organise avec ses ami·e·s marseillais·e·s un évènement qui s’appelle Kiss My Genre, qui tente de faire grossir un rassemblement de personnes qui pensent que les systèmes normatifs de ce monde ont bien assez duré comme ça. Et que non, ce n’est pas un sujet qui va ou devrait « passer de mode », non non.

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Équipe

Comédien, metteur en scène : Maxime Potard

Chorégraphe : Leonardo Montecchia

Régisseur, constructeur : Loïc Lavaut

Costumière : Julie Honoré

Chargé de production : Charles Bodin

Regard extérieur : Raphaëlle Bouvier

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