La politique potentielle faisant appel aux sensibilités et, plus largement, aux bases relationnelles que nous entretenons avec la nature, présente un visage inconnu. Si nous pressentons théoriquement ses apports, il est encore largement question de la développer, d’imaginer ses moyens d’actions, de dessiner ses formes et ses services. D’en produire, depuis le réel des institutions d’aujourd’hui et face aux défis qu’elles affrontent, une esthétique.

C’est l’objet de La Missions Relations. Pour s’y conduire, elle articule une démarche fictionnelle (la conception d’un service public à venir – ses formes, ses mots, ses images) à une série d’expérimentations situées, pour tester les outils de ce service public, avec des communautés et des collectivités locales.